Les territoires du Languedoc faisaient par­tie intégrante de l'Empire Gallo Romain et la ville portuaire de Narbonne était, après Rome, la plus importante de l'Empire, célè­bre pour l'exportation des excellents vins régionaux. 

Au cinquième siècle, les Wisigoths, ancêtres de nos Allemands, ont occupé la région en parfaite harmonie avec les populations au­tochtones jusqu'à l'arrivée des Francs et de l'Eglise Catholique... Cette invasion des Wisigoths me fait un peu penser à l'arrivée de nos voisins d'outre Rhin dans les cam­pings ensoleillés du Languedoc, durant les vacances !  A l'arrivée des Francs donc, les choses se sont quelque peu gâtées sur le plan de la collaboration pour les Languedo­ciens prospères et indépendants.  

 

 

       NB : vous aurez une petite idée de la vie actuelle à Magalas en visitant les sites

                                                                  http://www.vivre-a -magalas.sitew.com

                                                           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Capé­tiens, et Charlemagne en particulier, ont contenu les invasions des Maures au dé­part de l'Espagne. A partir du neuvième siècle, le pouvoir de l'Eglise se développe et s'or­ganise en Lan­guedoc avec, notamment la mise en place de nombreuses abbayes qui devien­dront "Cister­ciennes" et géreront le pays de main de maî­tre, au nom du Pape et des Sei­gneurs féo­daux. Le Languedoc a toujours été une terre d'asile pour les contestataires tels que Ca­thares, Protestants et Communis­tes (non Sta­liniens!) contre le pouvoir établi des rois de France, du Pape, de Paris et actuel­le­ment, de Bruxelles. Cette merveilleuse région de l'Europe, qui a accueilli tant d’immigrés par le passé, et qui accueille aujourd'hui entre autres touris­tes et retraités, s'est remise à confection­ner les délicieux vins qui ont fait sa for­tune et sa réputation depuis l'antiquité. Des amphores ayant contenu du vin des envi­rons de Béziers ont été retrou­vées dans le golfe de Fos, à Rome, en Suisse et sur les bords du Rhin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus récemment, durant près d'un siècle, le Languedoc a produit en très grande quantité  des vins de table de qualité inférieure (plus de 100 hectolitres à l'hectare), essentiel­lement à base d' "Aramon". Depuis 1975, ce­pendant, la région a replanté des cépages nobles et s'est résolument reconvertie dans la production de "Vin de Pays" de très bonne qualité et même d'AOC réputés tels que les "Saint-Chinian", les "Faugères" et les "Co­teaux du Languedoc". Les cépages sont nobles, le soleil est généreux et la terre est bonne : de très bons vins peuvent donc être produits sans devoir faire appel à des subterfuges comme le vieillissement en fûts de chêne. A part l’utilisation d’installations modernes permettant le respect d’une hygiène plus grande, l’amélioration la plus importante a consisté à retarder le processus de fermentation, très rapide dans la région étant donné les hautes températures ambiantes en été, par l’utilisation systématique de groupes frigorifiques. Ce ralentissement de la fermentation favorise évidemment l’assimilation par le vin des très nombreux arômes naturels.          

 

Remarque : bien que sachant à quel point les Français, habitués aux flatteries électoralistes, supportent mal la critique, c'est par amitié pour eux et par amour pour leur beau pays en crise et pour tout ce qu'il représente pour nous, Wallons, que je me permets une analyse assez sévère de la situation de la France contemporaine .... 

 

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